Cap ou pas cap ?
Une vie entière pour se dire « je t’aime ». 80 ans pour démarrer une histoire d’amour. Et tout ça à cause d’un jeu. Ou peut-être grâce à un jeu. Sophie et Julien en ont défini les règles. Ils en deviennent, pour le restant de leurs vies, les arbitres et souvent les victimes. « Cap ou pas cap ? » « Cap ! Bien sûr ! »
Ils sont cap de tout : du meilleur comme du pire. De bafouer tous les tabous, défier tous les interdits, braver toutes les autorités, rire, se faire mal. Cap de tout !? sauf, peut-être de s’avouer qu’ils s’aiment. Ce jeu commence avec un pari innocent : un pari afin d’oublier que Maman est gravement malade, afin d’oublier quand toute la classe te traite de sale polak. Et quelques paris plus tard, le jeu devient ce qu’il y a de plus beau, de plus fort dans la vie des deux enfants. Ils jouent, ils s’aiment ? Le jeu, l’amour ? L’amour, le jeu : finalement c’est tellement plus simple d’être amis. Et ainsi la vie passe, le jeu reste, de plus en plus intense, comme la passion. Alors chaque fois qu’ils se répondent, ça revient à se dire : « Je t’aime plus que ma propre vie ».
« Plus que ma propre vie ? » « Cap ! »
Un, deux, trois... soleil !
Pourquoi devrait-on tout assumer quand on est adulte ? Quel intérêt de toujours essayer de bien faire ? Qu’est-ce qui fait qu’un beau jour, nous devrions laisser une maladie décider ? Qui peut nous imposer la fin des réjouissances ?
Ces deux protagonistes ont vécu leur vie comme de grands enfants. En prenant la vie comme un jeu, ils ont percé le secret de l’Amour. Ce qui leur a permis d’être portés toute une vie dans un voyage parfois chaotique mais terriblement passionnant. Ces enfantillages leur ont permis de se détacher du regard des autres. Les bêtises ont fait cicatriser la douleur. Julien et Sophie ont pris tous les risques au nom de l’Amour. Ils ont pu accepter la souffrance de la séparation et réaliser qu’il est possible de se quitter sans jamais se perdre. Quand l’Amour est coulé dans ce ciment là, il ne s’effondre pas.
